S’adapter ou disparaître sous la domination américaine : la globalisation économique représente un défi pour toutes les sociétés. Il est toutefois particulièrement dramatique en France, du fait de notre tradition étatique, de notre souci de justice sociale, de notre attachement à notre langue, à notre culture, à notre identité, ainsi que de notre vieille rivalité avec les États-Unis.

Beaucoup de Français s’accordent à penser que la mondialisation comporte des bienfaits, mais ils sont nombreux à s’inquiéter de ses effets sur la répartition des revenus, l’emploi, la culture et la position de la France dans le monde. Qu’en est-il vraiment? La France ne s’adapte-t-elle pas plus nettement qu’on ne veut bien le dire ? Et l’idée de " mondialisation maîtrisée "? Peut-elle devenir réalité ou bien est-ce un mythe inventé par les hommes politiques afin de rassurer le public?

"Un travail impressionnant pour mettre au jour les racines historiques et intellectuelles de la résistance française à la globalisation et pour montrer comment la France réussit à s’adapter sans s’américaniser." Stanley Hoffmann.

Andrew Moravcsik has long argued that the EU is the world's second superpower, albeit a quiet and overlooked one. This article explores how the EU behaves as a global power, and how the illiberal turn may diminish it. We present Moravcsik's four core claims about the EU as the second superpower using the lens of Liberal Intergovernmentalism. We argue that the EU is more a potential than an actual superpower because its considerable hard and soft resources are not always converted into global influence. We focus on two challenges to this power conversion, which we illustrate in the areas of trade and enlargement: first, the uneven transfer of competences to the EU level and, second, the presence of illiberal regimes in the EU, which makes it more difficult to agree on common policies and tools anchored in democratic values.